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Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre

 A Auvers  en 1880 Chimère petite fille sans doute de bonne famille vient d'apprendre que sa mère vient de mourir et que l'argent de sa pension ne viendra plus das l'institution où elle est éduquée.  Aussi elle passe au service cuisine de Mme de Monpessus.   Après avoir percé le canal de Suez, avec le financement de l'état français,  Ferdinand de Lesseps perce le canal de Panama, mais c'est sans compter avec les américains qui veulent mettre la main à tout prix sur les travaux afin de garder la maîtrise des affaires sur leur continent. Tous les moyens sont bons pour ralentir les travaux voir les rendre impossible.  Fulgence le chef de chantier rentre à paris pour faire rapport des incidents à Ferdinand.  Alors qu'à Paris l'effervescent populaire condamne la construction métallique de la tour Eiffel, les commentaire vont bon train dans les bordels de luxe.  On y rencontre tous les homme d'affaires et spécialement à "la Perle pourpre" dirigée de main ferme par Mme Gisèle. De grosses fortunes sont là ce soir, les clients badinnent, ils attendent les enchère : en effet, on va vendre la virginité d'une pucelle de 13 ans au plus offrant -une passe unique dans ce monde de débauche. M de Monpessus vient proposer la petite chimère, orpheline et en demande 1500 louis d'or.  La négociation va bon train pour céder la petite qui outre la première prise de sa virginité devra rester au travail des années durant pour rembourser sa dette passe après passe.  Si le petite fait la timide dans un premier temps, une fois sa vente conclue à 1000 louis, et prise en main par des consoeurs qui doivent rendre présentable durant la vente, elle se révèle fine stratège pour motiver à la hausse la vente de sa virginité, sachant que cela représenterait des années de service en moins chez Gisèle.  pour Gisèle le recrue semble surprenante puis excellente.  Une fois les petits miseurs éliminés, grâce à sa stratégie, les enchères arrivent à 750 louis.  MonsieurHertz remporte les enchères, mùais met Chimère en réserve car elle est un cadeau pour lr fameux Ferdinad de Lesseps qui vient d'arracher dfu gouvermenet français le droit à ouvrir des obligations d'état pour son canal de Panama.   Chimère après avoir visité les différents appartements de saute en l'air, fut préparée pour le grand constructeur qui se révéla un goujat. La récompense sera uniquement pour lui, car si Chimère avait déjà vu des scènes de débauche chez ses anciens patrons, la rencontre relèvera plus de la violence, du viol que de la gentiesse amoureuse.   A peine sortie de la rencontre , le visage tuméfié verra son explication dans une chute de sa faute.  Gisèle mettra au courant Chimère que sa dette s'élève à 450 louis soit 9000 francs  et à 30 francs la passe et en sus les frais de logement, nourriture, habillemùent , etc, il faudra du temps.  Dans les filles de Joie, Salomé ne la voit pas d'un bon oeil tandis que Margueritte la prend sous sa protection.  Chimère tient son journal da,ns le quel elle note tout d'elle, de ses rtencontres des filles qui travaillent avec elle.  Pour Gisèle pas question de travailler à son compte, elle contrôle tout et le personnel doit toujours être à la hauteur de l'établssement sinon la punition c'est une semaine chez la mère Marville ( dans les sales quartiers ou la correction donnée par le malabar de service Fernand. Seul personnage positif, Léonardo l'inventeur de machines à plaisir, le Mac Gyver du lieu, bricoleur en tous genres et rebouteux à la fois. Lord Wilcott ce jour là voulait une partie à trois, Chimère et Elise seront en duo.   Pour Elise ce n'est pas possible, nouvellement enceinte et l'ayant tu, elle vomit.  Chimère décide de prendre la partie seule en main et Wilcott en a eu pour son compte.  Profitant de la situation Elise s'enfuit, mais tombe sur des malfrats de rue, pendant que Fernand part à sa recherche avec un dogue pisteur.  Morte ou vive elle doit rentrer ; ce sont les ordres de Gisèle. Salomé dénonce Chimère comme étant au courant de la situation d'Elise en montrant son carnet de note. Plutôt que d'être lue, Chimère jette son carnet intime dans le poêle.  Ce qui pour Gisèle est un aveu et donc mettra Chimère à l'amende. De son côté M de Lesseps se fait accoster par un magnat américain Burke qui veut lui racheter la compagnie universelle océanique qui creuse à Panama.  Devant son refus, Burke engage un enquêteur verreux pour fouyiller la vie de Lesseps afin de le faire chantert.  

 
 
Gisèle a été une grande  artiste de cabaret reconvertie  en maquerelle de maison de luxe, D'un tempérament tranché, elle reste  celle qui veut apporter la détente et le plaisir à ses clients.  Elle va rechercher les meilleures filles et les mène à la baguette.  Sa seule faiblesse c'est sa santé, les jambes qui lui font mal , un mal qu'elle cache à tous sauf à son ami Léonardo.
 
Dans le monde des filles de joie,  il y a une hiérarchie et la bataille est grande pour garder sa place, comme partout ailleurs; il y a des alliances de sentiments, d'attirance; de filiation, de domination, de compassion. Les risques sont grands, coups, médisances, servitude, fuite impossible.
 
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre
 
https://egeriebd.skyrock.com/3350074020-Heroine-41-Gisele.html
 
https://egeriebd.skyrock.com/3350074408-Filles-de-joie-2.html
 
https://egeriebd.skyrock.com/3350041604-Heroine-41-Chimere.html
 

Une main de fer dans un gant de velours... la caresse d'une prostituée Paris, 1887. La France de la Troisième République s'engage virilement sur la voie du progrèstechnique, de la croissance économique. Le canal de Panama devrait être le symbole du rayonnement de la France à l'étranger, tout comme le sera la Tour Eiffel à Paris.La jeune Chimère est vendue pour 1000 louis aux bons soins de la Perle Pourpre, lupanar des plus sophistiqués où les messieurs en haut de forme vont trouver le repos du guerrier. Pauvre enfant, laissée à 13 ans


Paris, 1887. La Perle Pourpre, maison close de luxe, est en effervescence. Ce soir, la virginité de Chimère, 13 ans, fraîchement achetée par Madame Gisèle pour mille louis, est vendue aux enchères. Loin d'être effrayée, l'adolescente joue de ses charmes bourgeonnants pour faire monter les prix. Mais, si la somme récoltée lui permet de couvrir une large partie de sa dette, Chimère est vite rattrapée par la réalité du lupanar. Son entretien coûte, le règlement est dur, les hommes pas toujours tendres et l'entente avec les autres pensionnaires pas forcément cordiale... Au même moment, Ferdinand de Lesseps et son entourage cherchent par tous les moyens à obtenir de nouveaux financements pour le percement du canal de Panama, ralenti par une succession d'accidents. La solution pour éviter que les Américains récupèrent l'ouvrage ? Obtenir le vote d'un emprunt grâce à quelques amitiés parlementaires bien négociées, en espèces ou en chair fraîche...

Chimère(s) 1887, voilà un titre pour le moins intrigant. L'année correspond, entre autres, au lancement de la construction de la Tour Eiffel (en janvier) et à un scandale politico-financier (en octobre) préfigurant ceux qui ont si souvent secoué la IIIe République. Chimère est le prénom de l'héroïne et le « s » entre parenthèses laisse libre cours à de multiples interprétations et possibilités que les auteurs ne manqueront probablement pas d'exploiter au long des six tomes que doit comporter la série. En attendant, le contexte – celui d'une France encore marquée par la défaite face à la Prusse et le spectre sanglant de la Commune, déjà revancharde et bien engagée dans l'ère industrielle -, le décor – celui du Paris de la Belle Époque poursuivant sa mutation urbaine et celui, feutré, d'un bordel luxueux -, ainsi que la double intrigue concoctée par Christophe Pelincq (alias Arleston) et Melanÿn forment le cadre idéal pour un récit où les apparences sont nettement trompeuses, les utopies et rêves aussi nombreux que mal partis pour aboutir.

En effet, les deux scénaristes brossent un tableau à la fois brillant et sordide d'une période aussi prospère que misérable, si bien décrite par Émile Zola. Derrière les lustres scintillants de mille feux, les coussins moelleux et les toilettes ruineuses, la réalité de la maison close est évoquée crument, sans détour. Sans voyeurisme non plus, ce dont on leur sait gré. Certes, la mise aux enchères de la virginité de la petite Chimère pourrait passer pour le clou du spectacle (elle l'est certainement pour les Messieurs nantis qui s'y précipitent), alors qu'elle n'en est que l'entame, puisque la principale intéressée est précipitée dans un engrenage dont il est difficile de s'échapper.

Documentés, Christophe Pelincq et Melanÿn s'attachent plutôt à cataloguer - ce qui est, hélas, limité - le quotidien laborieux et peu glamour des travailleuses du sexe, fussent-elles les défouloirs joliment apprêtés et douilletement installés d'affairistes fortunés. Tout y passe, rapidement et par le biais des explications de Madame Gisèle puis du journal intime de l'héroïne, depuis le tarif des passes – bas afin d'empêcher le rachat facile de la liberté des filles –, jusqu'aux boissons abortives, en passant par les jalousies entre pensionnaires et les punitions qui peuvent être cruelles. Ces deux derniers aspects sont un peu plus développés et viennent enrichir l'intrigue, tout comme les informations récoltées par Chimère sur ses compagnes. S'y ajoutent également, légèrement en arrière-plan bien que laissant soupçonner – et pour cause – leur importance, les éléments afférents au creusement du canal de Panama. La corruption, allant de pair avec le sexe, est au rendez-vous, de même qu'un complot, américain en l'occurrence, qui se dessine dès les premières pages. Cela n'a rien d'inédit ou d'exceptionnel, mais amène un piquant supplémentaire.

Dans une certaine mesure, le récit paraît bien parti et ne manque pas de titiller la curiosité. Néanmoins, la narration pèche quelquefois par une certaine linéarité, tandis que l'album s'avère trop fortement marqué par son rôle de « tome d'introduction ». La mise en place est certes adroitement menée, mais la lecture s'achève sur un goût de trop peu qui fait regretter que la matière se soit concentrée sur une présentation tirant en longueur. Par ailleurs, malgré l'intérêt indéniable véhiculé par la plupart des protagonistes, certain(e)s se révèlent un peu trop caricaturaux, les hommes en particulier. Quant à Chimère, il est difficile de la cerner à cause de l'ambivalence de son caractère. Malgré sa jeunesse, certaines de ses attitudes et sa vente par un digne descendant des Thénardier, elle n'a rien d'une Cosette lorsqu'elle se trouve face aux membres du sérail ou à la clientèle et le prouve à maintes reprises. C'est un peu déstabilisant.

La représentation graphique de la jeune fille amplifie le trouble, tant il est malaisé de définir exactement son âge sous ses atours de prostituée et le maquillage. Seules ses courbes moins généreuses la dénoncent comme étant plus jeune que les autres. Mais cela participe pleinement du propos et de l'ambiance de l'histoire. Vincent (Albatros, L'École Capucine) relève d'ailleurs sans peine le défi. Il recrée de façon réussie l'atmosphère Belle Époque grâce à son trait semi-réaliste à la fois légèrement anguleux et souple. Il travaille les détails, livre de belles scènes intérieures comme extérieures, accentue l'expressivité. Son découpage s'avère plutôt efficace, malgré une légère impression de surcharge ou de fouillis par moments. Les couleurs à dominante chaudes de Piero viennent enfin embellir le tout.

En dépit de quelques réserves liées surtout à une fonction introductive trop évidente qui freine l'action, La Perle Pourpre constitue une lecture satisfaisante. Le lecteur s'y attardera avec plaisir, en espérant néanmoins que les choses décolleront un peu plus par la suite.
Par M. Natali
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre


horoloadmin Le 28/03/2021 à 10:41:29
beaucoup de plaisir à me plonger dans l'univers décadent et coloré des maisons closes de fin 19ieme

le dessin est agréable et se prête bien à l'histoire.

l'intrigue est bien distillée entre complot historique et l'histoire de Chimère, ça ce lit tout seul.
 
 
 Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre



Erik67 Le 23/11/2020 à 21:52:57
Cette bd est étonnante à plus d'un titre. Elle raconte le destin plutôt triste d'une jeune adolescente puisqu'elle va atterrir dans une maison close de luxe dans le Paris de l'année 1887. Parallèlement, on va suivre le périple de Ferdinand de Lesseps en proie à d'énormes difficultés pour réaliser son rêve de relier l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Bref, il y a une véritable ambiance historique qui est reliée à une histoire plutôt dramatique. On sait que les destins vont certainement se croiser pour notre plus grand plaisir.

En tout cas, cette première partie est plutôt convaincante. Pour ne rien gâcher , le dessin est soigné et très précis. On se rend compte également qu'il y a un véritable rapprochement entre les maisons closes de luxe et les hommes politiques. 125 ans après, les choses n'ont pas vraiment changé. Le scandale peut encore faire varier le destin d'un pays.

Chimère parvient à nous faire ressentir de véritables émotions en jouant de manière subtile sur une corde assez sensible. On ne pourra être que toucher par la grâce de ce personnage dans un milieu aussi sordide de luxure et d'oisiveté. Pour autant, je dois avouer que j'ai fini par décrocher par la longue suite qui n'est plus du même acabit.
 
 
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre
 
 
 
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre
 
 
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre
 
 
 

Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre
 
 
Chimère(s) 1887 : 1 - La perle pourpre

Tags : Chimère(s) 1887, la perle pourpre, Christophe Pelinq, Vincent, Melanÿn, Glénat, 2011, C, Bibli Yvoir, chimère, GISELE;, Fille de joie
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#Posté le vendredi 24 juin 2022 04:35

Modifié le lundi 27 juin 2022 04:50

Chimère(s) 1887 : 4

Tags : Chimère(s) 1887
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#Posté le vendredi 24 juin 2022 04:26

La bête

Année 50 arrive au port d'Anvers, qui a été bloqué sur l'océan pour avarie de moteur avec sa cargaison d'animaux exotiques. Les hommes d'équipage ont pu être sauvés, mais les animaux pour survivre se sont mangés entre eux.  Tout spécialement un  : la bête, animal inconnu qui a lui seul peut par sa revente refaire l'armateur.  Mais elle parvient à quitter le navire et disparaît dans le campagne Anversoise. On retrouve la classe de monsieur Boniface en 1955 qui enseigne de manière amusante au grand dame des parents et du directeur.  Apprendre la vie avec Chgarlot, les films et la technologie nouvelle est son dada. Sur la marché aux poissons, les commentaires vont bon train et Mellle Vanden bosch, a fort à faire en prenant le parti de Mr Boniface qui rend son François heureux d'aller à l'école et d'apprendre.  IL faut dire que François est un peu original.  Il n'a pas d'autres solutions de que de jouer à l'arche de Noé, ramener à la maisopn tous les animaux éclopés ou abandonnés, car il a pas d'ami.  On sort de la guerre et son père est un soldat de l'occupation reparti en Allemagne après l'armistice. Cet arrivage permanent d'animaux n'arrange pas sa mère qui doit avec ses bénéfices de vente de moules nourrir tout ce petit monde, mais pour son François, ses rouspétances ne sont là que pour la forme. Voir son fils heureux lui est essentiel d'autant plus qu'elle n'est pas insensible au charisme de son instituteur. Pourtant ce soir là, alors que Mr Boniface vient rendre visite à la rue Kapelberg, c'est pour parler de François qui a rossé un de ses camarades, mais sans en connaître la raison, (puisque François s'est sauvé et Mr boniface n'a pas vu que ses camarades l'avaient tondu comme un "collabo" à la piscine).  Mme Van den bosche invite M Boniface à entrer et partager le repas.  La faune présente ne l'effraie pas et invite même tout en sympathisant avec la maman à dire à François d'amener un de ses animaux à l'école.  La rentrée tardive de François  avec dans son sac une bête à la queue immense  met les deux en émois.  Avant que maman ne prenne soin de lui, François exige que l'on sauve la bête qu'il approche et adopte avec des fruits et friandises. François se fait mettre la boule à zéro pour réparer la mauvaise tonte de ses condisciples et décide d'amener la bête ,(le marsupilami) à l'école. Mais la méchanceté des enfants, a raison de la patience de la bête qui se sauve par la fenêtre, mais se pend par sa laisse à une branche d'arbre.  François avec une échelle récupère son ami et le ramène à la maison , mais c'est sans compter sur les parents qui portent plainte; la maréchaussée vient chercehr avec la fourrière le marsupilami  qui alors que toute la ménagerie protège la fuite de la bête et de François, se saisit de toute la ménagerie en furie, récupère le marsupilami laissant François à son chagrin.  M Boniface inconscient  ne rêve que de demander Mme van den Boosche, en mariage.  Celle-ci pleure son chagrin, son Franz allemand lui annonce qu'il est marié et qu'il ne veut plus entendre parler d'elle.  Pour la consoler restent le cheval alcoolique et le marcassin qui s'est caché lors de l'intrusion policière.   Attendons la suite....
    Cet ouvrage mérite un commentaire, tant il apporte de l'émotion.  Ce François, victime de la ségrégation engendrée par sa mère engrossée de Franz l'allemend, répend l'acceuil, la tendresse , l'amour. 
Mme Van den Bosch, en mère héroïque , victime de son amour pour Franz auquel elle croit plus que tout au point de ne pas s'autoriser à refaire sa vie avec Boniface,  protège son fils, se bat, s'use pour apporter le pain et les soins  aux animaux.  Elle s'oublie et quand elle voit que son Franz son premier amour qui lui a donné un enfant les renie, elle s'effondre.  Boniface, instit passionné de technologie qui enregistre des rires et les collectionne sur une bande son est en dehors de la réalité.  Il aime et reste idilique, au-dessus de la marée... Va-t-il atterrir?
  
https://egeriebd.skyrock.com/3349749832-Heroine-37-Jeanne-Mme-van-den-Bosche.html
 
La bête






Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié.

Les auteurs rendent un superbe hommage à l'animal fabuleux créé par Franquin dans la série « Spirou et Fantasio » tout en dénonçant la maltraitance et le trafic d'animaux exotiques. Une magnifique aventure dont le c½ur est l'amitié extraordinaire qui peut unir un enfant à un animal.

La bête








Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié.

Les auteurs rendent un superbe hommage à l'animal fabuleux créé par Franquin dans la série « Spirou et Fantasio » tout en dénonçant la maltraitance et le trafic d'animaux exotiques. Une magnifique aventure dont le coeur est l'amitié extraordinaire qui peut unir un enfant à un animal.[/quote]

Après le mash up Spirou - Broussaille, voici Marsu au zoo. C'est joli mais... c'est joli, tapant très fort sur le clou nostalgique


[quote]Un navire accoste au port d'Anvers. Il transporte, entre autres, une cargaison d'animaux exotiques. Mais le voyage ne s'est pas déroulé comme prévu. Une panne, des semaines d'immobilisation en plein soleil et ce fut l'hécatombe. Parmi les rares rescapés, une créature inconnue capturée par hasard... une sorte de singe qu'un naturaliste facétieux aurait affublé d'un tuyau d'arrosage en guise de queue. Terriblement farouche et imprévisible, elle s'échappe.

Étrange entreprise que cette Bête.

Dès les premières pages, il est évident que les auteurs ont décidé d'exploiter la veine nostalgique. Le choix de situer leur intrigue dans les années 50 résulte sans doute du désir de se situer à la période de création du personnage, qui remonte à 1952. Le plaisir de recréer une Belgique disparue est palpable pour le dessinateur, tout comme la volonté de rendre hommage à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge, voire belgo-belge. L'un des personnages principaux est le sosie d'André Franquin. Le reste du casting comprend également Yvan Delporte, Jijé, Tillieux et, plus étrangement, Yann.

Le ton est par contre étonnamment sombre. L'ambiance presque horrifique des premières pages laisse progressivement la place à une histoire assez dure, s'attachant à un enfant harcelé à l'école parce que son père était un soldat allemand, crime impardonnable dans ces années d'après-guerre. La méchanceté des gamins n'est que l'écho de l'hypocrisie générale des bonnes gens et de l'ostracisme qu'ils font subir à la mère du petit François.

L'histoire en général ressemble à un gros melting pot de bons sentiments : un mélo un peu tire-larmes qui mêle enfance malheureuse, rédemption et amitié improbable. Tout cela se lit sans plaisir, ni déplaisir et ne se démarque que grâce à de la qualité de son graphisme. Mais, en matière de scénario, difficile d'imaginer qu'il aura fallu 150 planches pour le peu qu'il y a à raconter. À force de grandes cases et de belles illustrations, des scènes qui n'auraient duré que 2 planches sous le pinceau d'un Franquin en prennent vingt ici. L'ensemble laisse un gros goût de trop peu. D'autant que tout reste bien balisé, jouant sur des indignations faciles, des émotions évidentes et des recettes éculées.

Puis se pose le même problème que sur La lumière de Bornéo, la précédente incursion de Zidou et Frank Pé dans l'univers de Spirou. Autant l'ombre de Broussaille y pesait trop lourd, autant c'est cette fois celle de Zoo qui semble bien trop envahissante. Dans le choix de la palette de couleurs, à dominante brun et gris, dans la mère qui rappelle trop Anna, que ce soit physiquement ou dans la souffrance.

L'idée même de traiter le marsupilami comme un animal "réaliste" alors qu'il est fondamentalement un personnage de comédie, extrêmement cartoonesque, se révèle être une fausse bonne idée. En fait, les auteurs auraient pu raconter exactement la même histoire en utilisant un animal quelconque. S'il subsiste quelques marqueurs (la queue, bien qu'elle ne serve pas beaucoup, et le nid), cette bête n'a que peu à voir avec le facétieux animal que l'on connaît. Cette absence de fantaisie est un parti-pris franc. Est-il gagnant ? Pas vraiment. Sans cette légèreté, le marsupilami n'est plus très intéressant et il est légitime de se demander quelle est sa valeur ajoutée. Il apparaît trop effacé, sans aucune saveur.

Est-ce un mauvais album ? Il serait malhonnête de le prétendre. Que reprocher au dessin de Frank, d'une grande élégance et qui excelle à représenter les animaux en tous genres ? Et s'il ne sort guère des sentiers battus, le scénario de Zidrou n'est pas honteux. Il est extrêmement attendu. L'ensemble manque singulièrement de densité narrative. Les amateurs de beaux dessins auront largement l'occasion de s'attarder sur l'une ou l'autre case. Le problème vient du buzz inévitablement engendré par cet album. L'héritage de Franquin n'est qu'un prétexte, à peine effleuré dans ce premier tome. Les attentes sont élevées, alors que le résultat n'est pas à la hauteur. La magie fait défaut. Les fans du dessinateur seront aux anges. Les lecteurs sensibles aux jolies histoires marquées du sceau de la nostalgie y trouveront certainement leur compte. Mais cela ne suffit pas à en faire une grande bande dessinée. Elle caresse son public dans le sens du poil. Ni plus, ni moins.

La bête


Leo123 Le 11/12/2021 à 02:47:27
Attention chef d'½uvre !
Le marsupilami comme vous ne l'aviez jamais imaginé.
Un jeune héros bouleversant par son amour des animaux boiteux.
Une mère magnifique de courage.
Un enseignant hommage à Franquin incompris par sa hiérarchie.
Des sales grosses.
Des trafiquants hideux à souhait.
Des flics bêtes et brutaux...
Et tout ça fait une magnifique bd, tantot noire, tantôt lumineuse, tantôt violente, tantôt tendre. J'attend la suite comme un gamin attend Noël !
On ne pouvait pas rendre de plus bel hommage au créateur du mythique marsupilami.

La bête

Erik67 Le 19/09/2021 à 10:21:01
Je n'ai jamais trop aimé le Marsipulami et son cri mythique : houba, houba ! Pour moi, c'était de la bd assez simpliste qui ne m'apportait rien de séduisant. Zidrou a transformé cela en quelque chose de vraiment bien. C'était un véritable défi et il a su le mener à bien.

J'ai non seulement apprécié le nouveau design de la bête mais j'ai également succombé à ce récit plein de surprise et de tendresse dans un milieu de pauvreté et de bêtise humaine.

C'est vrai que cela commence comme un de ces films d'horreur où des hommes se font dévorer par une bête sauvage dans les soutes d'un cargo. Par la suite, il y a toute une histoire d'amitié avec un jeune garçon qui a été abandonné par son père, un combattant allemand durant la Seconde Guerre Mondiale ce qui ne plaît pas trop à la population locale très revancharde au beau milieu des années 50. La guerre est encore dans tous les esprits.

Il y a 150 pages mais que je n'ai pas vu défiler tant cela se lit assez agréablement. On n'a qu'une hâte : avoir la suite de cette aventure qui laisse place à un bon suspense. On est à mille lieux de l'ancienne version et c'est tant mieux en ce qui me concerne. Bref, une très belle surprise.
 
 La bête
 
 

Saigneurdeguerre Le 02/04/2021 à 20:12:44
Port d'Anvers (Belgique).
Fin novembre 1955.

Le bateau qui vient d'accoster a connu une avarie en pleine mer. Une partie de son chargement a connu bien des misères. Les très nombreux animaux qu'il transportait dans sa calle sont morts. La puanteur est phénoménale à cause de tous ces cadavres en décomposition. Tous les animaux sont morts ? Tous ? Non ! Un animal d'une férocité redoutable a survécu... Une bête indescriptible. Singe ? Léopard ? Ours ? Un croisement improbablement entre espèces ? A coup sûr, un MONSTRE...

Critique :

Le Marsupilami tel que vous ne l'avez jamais vu ! Fini, le gentil et comique marsupial destiné à faire rire les enfants ! Tremblez jeunes gens ! Evanouissez-vous jeunes filles ! Une bête dangereuse, incontrôlable, s'est échappée.

Et qui va la recueillir ? Un marmot qui ne cesse de ramener chez lui toutes les bestioles à plumes ou à poils qu'il rencontre et qui sont souffrantes, blessées, ou trop vieilles et condamnées à l'abattoir. François. Il s'appelle François. François Van Den Bosche, un nom tout ce qu'il y a de plus belge. Belge ? Vraiment ? Vous êtes sûrs ? Alors, pourquoi ses charmants compagnons, dont le premier de classe, l'appellent-ils Van le Boche ? pourquoi est-il le souffre-douleur de trois de ses très estimés compagnons de classe ?

Il faut que je vous avoue que sa mère a commis, vers la fin de la guerre, l'irréparable. Elle a aimé un soldat allemand ! Un sale Boche ! Depuis, elle est considérée par les bonnes âmes comme un être impur. N'est-elle pas mère-célibataire ? Et qui c'est que c'est qui a semé la petite graine, hmm ? Une moins que rien ! Tout le monde le sait ! Cette petite dévergondée et son mioche ne méritent pas de...

Pour gagner modestement sa vie et nourrir son fils, elle vend des moules au Marché au Poisson.

Vous en raconter davantage serait criminel, alors affrontons courageusement, les femmes et les enfants d'abord, tous ceux qui vont vomir cette bande dessinée. Leurs arguments ne manqueront pas : « Quelle trahison ! Comment est-ce possible ? Que fait l'ONU ? Pourquoi l'OTAN ne bouge pas ? Virez le gouvernement ! Et le Pape ? Pourquoi il ne dit rien, le Pape ? Encore un coup des islamo-gauchistes d'extrême-droite ! Comment a-t-on pu transformer le gentil Houba ! Houba ! Marsupilami, en être démoniaque qui fait peur aux enfants (et à beaucoup de grands) ? Qu'est-ce que donc que ce langage peuplé d'astérisques qui renvoient à des sous-titres parce que l'auteur recourt à une langue barbare ? Pourquoi autant de cases sans le moindre dialogue ? Qu'est-ce que ce format débile si éloigné du véritable format BD franco-belge ? Et ces couleurs ! Non, mais ! Vous avez vu ça ? Des bruns... Des gris... Des marrons ! Beurk ! Beurk ! Beurk ! »

Je ne suis pas payé pour défendre les auteurs, mais, ne tirez pas ! Moi, j'ai adoré ! D'abord, ce langage barbare, c'est du bruxellois ! Quand j'étais enfant (c'était il y a quelques décennies) tous les enfants et une majorité d'adultes s'exprimaient ainsi « en français » à Bruxelles. (Répétez après moi : Brusssselles et pas BruXXXXelles !) Zidrou a rendu crédible une histoire qui se déroule essentiellement en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles au milieu des années cinquante.

Le format, peu pratique, il est vrai, pour le glisser dans sa bibliothèque aux côtés d'autres BD est celui qui a semblé graphiquement le mieux adapté à l'½uvre originale que Zidrou et Frank Pé ont réalisée. De temps à autres, il y a de très grandes cases avec des dialogues minimalistes... Mais à quoi bon causer quand l'image est tellement forte qu'elle se suffit à elle-même ? Les premières planches sont dignes des films les plus noirs avec cette pluie, la nuit, qui, rien qu'à la vue des images, vous donne froid dans le dos et vous transperce comme le fait la pluie glaciale d'automne qui annonce l'arrivée de l'hiver. C'est glauque... Parce que l'histoire est glauque ! Tant le sort de ces animaux que celui du marsupilami dont on continue de tout ignorer, que celui de ce garçon et de sa maman, abandonnés à leur triste sort. Pourtant, en dehors de François et de sa mouma, il y a d'autres personnages lumineux dans ce récit... Heu... Aurais-je vraiment mis « personnages » au pluriel ? Ah ! Veuillez m'excuser... Le « s » est en trop ! Il y a un personnage d'une rare gentillesse dans ce monde de brutes : monsieur Boniface, l'instituteur de François. Il est ... Heu... C'est sa vie privée, si vous voulez en savoir plus, lisez « LA BÊTE » !

Frank Pé a un rare talent pour la caricature, les expressions du visage. C'est tout simplement exceptionnel et les couleurs me semblent très bien adaptées au contexte historique et sombre du récit.

Beaucoup ne partageront pas mon avis, je m'en fous, j'ai adoré et j'attends une suite car l'histoire se termine sans se terminer et il semble clair qu'il y aura un « à-suivre » puisque les auteurs ont jugé bon de préciser « Fin de l'épisode » !
 
 La bête
 
 



herve26 Le 30/03/2021 à 21:30:30
Je n'avais pas envie d'acheter cet opus, car en le feuilletant, je le trouvais trop sombre, trop éloigné du monde imaginé par Franquin.
Je me suis donc contenté d'un emprunt à la médiathèque, et je dois dire que je suis resté scotché par le résultat.
Avant d'entamer la lecture de cette bande dessinée, il faut faire fi du marsupilami version Franquin. Nous sommes très loin du marsupilami facétieux et drôle auquel nous sommes habitués.
Ici, le décor sinistre est planté dès les premières pages par Frank Pé. Cela commence comme un roman de Simenon, le port d'Anvers sous la pluie.
Le marsupilami est une bête traquée, violente qui, au contact du jeune Francois, va semble-t-il s'apprivoiser.
Le tout, dans une famille encore marquée par la guerre de 40.
Le dessin de Franck Pé est sublime, il nous offre un bestiaire assez impressionnant. Il faut noter que ce n'est pas la première fois qu'il dessine le marsupilami, j'ai retrouvé dans "les portraits héroïques" (Dupuis,2008), deux illustrations de ladite "bête".
Le scénario de Zidrou ne souffre d'aucun défaut, peut-être juste des références un peu trop appuyées à l'école de Marcinelle, avec le journal "Spirou", avec un personnage nommé 'Tillieux" et un Yvan Delporte que l'on croise dans cet album.
Bref, une très belle surprise pour moi que finalement je pense passer par la case "achat".
 
 
 La bête



phacide Le 31/01/2021 à 00:52:12
j'étais sceptique quand à la possibilité de rendre un marsupilami réaliste (en oubliant la longueur de la queue) et quel scénario pouvait innover avec cet animal mythique. Après une lecture, puis une deuxième plus attentive je suis conquis. Le dessin d'abord est de toute beauté et il rend parfaitement l'ambiance de cette histoire. Le scénario, qui rappelons le s'adresse à la jeunesse, m'a fait passer du plaisir des clins d'oeil (le marin Tillieux, l'instituteur avec les traits de Franquin, les chahutas, le cryptozoologue) et par des moments difficiles quand la violence et l'intimidation sont montrées de façon si réaliste. C'est une oeuvre splendide, touchante, émouvante et pertinente (problème du trafic d'animaux, intimidation, misère...). À lire et à faire lire .
 
 
 



mimilefrancois Le 08/01/2021 à 23:17:22
Une claque magistrale. Le scénario est parfait et nous fait découvrir une bête bien différente de ce que l'on attend et un dessin sublime de Franck Pe qui nous attire irrésistiblement.
Un album qui marquera la BD
 
 
 La bête



PtiScarabee Le 04/01/2021 à 20:38:17
BEL OBJET MAIS MANQUE DE PEPS
Je rejoins certains avis publiés. Très bel objet avec support de qualité, grands dessins classiques à l'atmosphère sombre liés à la palette de couleurs utilisée et manifestement bien maitrisée. Mais, là où le bat blesse, c'est qu'en 150 pages, le duo auteur/dessinateur ne trouve pas le moyen de raconter une histoire (qui pourrait trouver une suite ou des ramifications dans un second volet) mais à peine une introduction. Il suffit de comparer avec les albums de Franquin où en 60 pages une histoire riche en rebondissements est bouclée. Le propos ici est un hommage avec le professeur qui fait penser à Franquin et de magnifiques grand dessins ce qui pourrait justifier une histoire un peu plus lente mais là, je reste sur ma faim.
Au final, je ne sais pas si je vais acheter le 2nd volume...
Voyons tout de même le côté positif: avec les décors et les personnages longuement mis en places, le 2nd tome peut se passer de préliminaires et être explosif.
Mon côté pessimiste: dans le 2nd tome, après avoir longuement montré la vie du marsupilami au zoo, le petit François va profiter d'une tentative des méchants pour récupérer la bête pour la sauver et avec l'aide du professeur le mettre dans une caisse à trous direction la (Pa/Co)lombie...
 
 
 



Shaddam4 Le 02/12/2020 à 10:20:47
Avant toute chose il faut préciser que malgré une couverture inquiétante et des dessins assez sombres, cet album s'adresse bien à un public jeunesse et c'est sa première réussite! Bien entendu calibré par des auteurs ayant découvert la BD sur les premiers Spirou avec une visée nostalgique pour des vieux lecteurs du même âge, le ton et l'approche restent « jeunesse » et aborder des sujets aussi difficiles que le harcèlement scolaire et la différence de l'étranger pour les jeunes lecteurs n'est jamais évident.

Le marsupilami de Frank Pé et Zidrou démarre ainsi avec une séquence fort réussie et tout à fait gothique de l'apparition du « monstre » comme dans un bon thriller vaguement horreur. Puis l'on se retrouve dans la maison du petit François, Franz de son vrai nom, dont la mère survit comme poissonnière en subissant les piques des habitants pour son passé avec un soldat allemand... le père du petit. On comprend tout de suite que le ton sera gris, sombre, comme les planches de Frank Pé, magnifiques de textures dans ces cases gigantesques sur un découpage minimaliste. La trame est assez simple, avec ces instituteur au visage de Franquin, un peu benêt et amoureux de la belle maman qui se contient pour ne pas déverser les tensions de sa dure vue sur son fils. Le ton est drôle pourtant, autour de la ménagerie de l'enfant aux habitudes et noms tous plus délirants les uns que les autres, entre ce cheval alcoolique échappé d'un abattoir, le couple de castor à la libido surdéveloppée ou tripode le chien cul-de-jatte... Zidrou sait poser ses scènes et alléger l'atmosphère par des blagues, ce qui crée une ambiance très particulière, une ambiance de film belge tragicomique.[...]

Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/11/29/la-bete/
 
 
 



tcdc Le 28/10/2020 à 22:48:30
Comme il était un coup de c½ur absolu de mon vendeur de BD, j'ai immédiatement acheté cet album.
L'histoire est originale, l'angle pris sur le Marsupilami très intéressant. Mais je lui ai trouvé un manque de densité, de contenu (sans doute pour laisser place à la création d'une atmosphère sombre très réussie). L'histoire ne m'a tellement emballé non plus : un peu tirée par les cheveux sans doute.
 
 
 



Dunyre Le 25/10/2020 à 15:38:52
Emballé par l'idée de revisite du Marsupilami, j'avais été échaudé par la preview et par un premier feuilletage en librairie : très sombre, peu de texte, ambiance lourde. On était bien loin de ce que j'espérais.

Puis finalement j'ai décidé de sauter le pas, de craquer : j'ai acheté et lu cet hommage de Zidrou et Frank Pé.

Au final je reste mitigé. Une histoire sympathique, mais rien de bien folichon. C'est lent, c'est mou, c'est "à l'ancienne" des décors aux dialogues, des dessins au scénario. Tout semble fait pour un lecteur belge âgé de 50 ans minimum.

Je suis assez hermétique aux planches entières sans texte, avec seulement des décors et "une ambiance". J'ai besoin de pouvoir me raccrocher à de l'explicatif, et c'est ce qui manque dans les 45 premières pages de ce pavé.

La structure s'améliore, de mon point de vue, après la scène à la piscine. Le rythme s'accélère, l'histoire prend une nouvelle dimension... avant de retomber un peu sur la fin (qui est finalement convenue : comment un gamin de 10 ans pouvait décemment garder chez lui 35 bestioles sauvages voire exotiques sans que cela ne se sache ?)

Bref, une lecture plutôt plaisante, mais pas marquante. Et même pas forcément envie d'en savoir davantage, c'est bien ça le pire... alors qu'une suite est prévue.

24.95 euros pour une longue et lente introduction et un propos qui se veut très creux (réflexion ? Morale ? Enjeux ? ... ou alors humour ? Imaginaire ? rien de tout cela, ni propos intellectualisé, ni propos humoristique qui prête à sourire) c'est un poil cher et un peu décevant...

Dommage ! Mais certains y trouveront leur compte j'imagine. En premier lieu les aficionados de Frank Pé, dont je ne fais pas partie ce qui explique mon hermétisme aux dessins, pourtant de qualité.
 
 
 



Yovo Le 18/10/2020 à 19:34:02
Le graphisme de Franck Pé est en tous points remarquable et fait de « La bête » un album absolument splendide. La générosité du dessin, sa précision et ses couleurs permettent de s'absorber de longues minutes dans chaque planche. Et l'impeccable travail d'édition de Dupuis (format carré, papier épais) rajoute encore une dimension à la beauté de l'objet.

Concernant le récit, après l'époustouflante séquence d'introduction, je m'attendais à ce que le scénario de Zidrou soit beaucoup plus sombre. A titre personnel je me réjouissais d'avance de découvrir le Marsupilami dans un rôle plus réaliste, tel un cryptide sauvage et inconnu échappé de sa forêt, semant la panique à Bruxelles. Mais au final, petite déception, l'histoire est traitée très simplement à travers le regard d'un enfant innocent et rêveur. Ce qui apporte une certaine ingénuité à l'ensemble, très éloignée de ce que laissait présager l'ouverture cauchemardesque. Cela dit, le ton trouve rapidement son équilibre. L'humanisme des personnages, les scènes d'action ponctuées de nombreuses touches d'humour et de références, le tout magnifié par la maestria de Franck Pé, procurent un incontestable plaisir de lecture. Pari réussi, c'est une BD superbe dont j'attends la suite avec impatience !
 
 
 



fennec Le 11/10/2020 à 15:55:04
Un vrai très bon moment de lecture. Cette revisite du Marsupilami est magnifique, la noirceur ambiante ajoute un vrai plus à cette histoire.
 
 
 



thieuthieu79 Le 11/10/2020 à 15:41:20
Découvert en avant-première grâce au journal Spirou dans les suppléments des abonnés, j'ai été totalement embarqué par cette revisite inattendue, à tel point que j'ai sauté sur l'album le jour de sa sortie.
L'approche totalement bestiale et sauvage du Marsupilami tendre de Franquin, est un pari osé et surprenant, mais totalement réussi.
De plus, les faits se déroulent en temps de guerre, dans une capitale Bruxelloise hivernale, froide, glauque, sombre et poisseuse.
Des messages graves et d'impotence sont passés comme la maltraitance et le trafic d'animaux, mais aussi l'intimidation, la violence ou encore le harcèlement.
Avec tout ça, on pourrait se demander comment accrocher le jeune public, le c½ur de cible de cette revisite.
C'était sans compter sur Zidrou et sa formidable expérience narrative.
Il réussit malgré tout ça, à apporter de la joie, de la gaité et de la bonne humeur.
Le fait que l'histoire est mise en scène autour du jeune François et de son amitié extraordinaire avec les animaux présents en nombre, apporte de la légèreté à l'ensemble.
Mais soulignons aussi, le travail exceptionnel de Franck Pé !!!
Une véritable claque visuelle !!
Il réussit avec maestria à livrer un récit aux atmosphères absolument parfaites. C'est époustouflant.
Que l'on soit dans les rues pluvieuse et nocturnes de Bruxelles, ou dans la maison chaude, rassurante et douillette de François, les ambiances sont tout de suite identifiables grâce à un graphisme toujours maitrisé.
Les expressions des animaux sont à mourir de rire quand à l'inverse le visage harcelé et battu de François nous fais presque couler les larmes.
Bien loin du Marsupilami que l'on connait, La Bête interroge, intercepte, surprend et questionne, mais surtout est porteuse d'un message d'espoir et de bienveillance que tout le monde devrait découvrir au moins une fois...
Merci Zidrou.
Merci Frank Pé.
Merci Franquin.
 
 
 



Rody Sansei Le 11/10/2020 à 13:53:36
J'ai beaucoup aimé l'intrigue, le gamin étant touchant et le Marsupilami particulièrement réussi car très sauvage, très sombre.
En revanche, et ça fait bien baisser ma note, je ne supporte pas ce mélange de langues, avec des astérisques partout : ça m'a gâché une bonne partie du plaisir de lecture. C'est certes moins pire sur dans l'insupportable dernier tome des Passagers du vent de Bourgeon, mais ça ne m'a pas plu.
J'étais parti pour l'acheter et ne le ferai finalement pas.



Bourbix Le 21/09/2020 à 17:02:45
Une revisite étonnante et sombre de notre enfance en compagnie du Marsupilami. Le contexte historique et environnemental est bien vu et la vision de ce monde au travers d'un enfant adoucit le tout.
Loin d'être naïf, les questions de maltraitance animal comme humaine sont abordées avec tact mais sans condescendance.
A lire absolument en attendant la suite !




Tags : La Bête, zidrou, Frank (Pé), Dupuis, 2020, BD d'Aventure, Bibli Yvoir, B, Mme van den Bosche, femme d'amour, femme devoir, femme mère, Jeanne, Marsupilami.
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#Posté le mardi 07 juin 2022 08:19

Modifié le vendredi 10 juin 2022 06:06

Les montagnes hallucinées





Septembre 1930. Une expédition composée de scientifiques embarque pour les étendues glacées et désolées de l'Antarctique. Là, derrière une chaîne de montagnes en apparence infranchissable, ils mettent à jour les vestiges d'une ancienne cité aux proportions gigantesques.

Adaptation du roman éponyme de H. P. Lovecraft
 
En1931, une expédition de sauvetage découvre le campement en ruines du professeur lake,  parti explorer l'antartique quelques mois plus tôt.  Son équipe de scientifique avait  envoyé un message annonçant une découverte extraordinaire avant de sombrer dans le silence.
Sur place, des squelettes humains dépouillés de leur chair laissent imaginer des scènes d'horreur. Plus perturbantes encore les immenses montagnes noires aux pics acérés au pied desquelles le professeur lake et ses compagnons ont rendus l'âme... ces terres semblent cacher des terribles secret.  Gare aux imprudents qui oseraient s'y aventurer! un monde fantastique  où des créatures en étoile rongent le sol,  lacèrent les chairs humaines en réponse aux dissections réalisées par les scientifiques qui les ont analysées

Les montagnes hallucinées

Un récit fantastique, on l'espère... peuplé seulement d'hommes en expédition antarticque, en soif de notoriété.



Les montagnes hallucinées


Le Miskatonic et l'Arkham voguent vers l'Antarctique en ce début de septembre 1930. À leur bord, des scientifiques bien décidés à en savoir plus sur ce bout du monde encore vierge. Parmi eux, le professeur Dyer semble assez perturbé depuis le début de l'aventure. Il entend des bruits étranges et rêve d'un livre fantastique de cosmogonie le Nécronomicon. Il dirige pourtant cette campagne tant bien que mal. La première expédition, en ces terres glacées, rapporte des morceaux d'ardoises étrangement incrustées de motifs géométriques. Les géologues se disputent leur datation et le mystère commence à entourer les scientifiques. Mais Dyer veut s'en tenir au plan, le camp doit être déplacé à l'Est, s'ils veulent finir dans les temps. D'autres préfèrent aller plus avant dans cette découverte et retourner sur place. L'équipe se scinde alors en deux, une partie reste avec Dyer tandis que l'autre part à l'exploration des profondeurs de l'Antarctique avec Lake. Ce qu'ils découvrent dépassent de loin leurs espérances et leurs craintes les plus profondes.

Les montagnes hallucinées est, à l'origine, un roman fantastique du maître américain H. P. Lovecraft, publié en 1931. C'est un classique pour les amateurs de macabre dans lequel l'écrivain intégre les composants les plus récurrents de son ¼uvre, telle que la peur ou l'aliénation mentale. Le cadre choisit par Lovecraft est lui-même porteur de sens, éprouvant lui-même une répulsion presque maladive pour le froid. A l'époque, l'Antarctique est une terre encore inconnue, complètement ignorée, où tous les fantasmes peuvent être projetés. Cela semble être un avantage pour l'illustrateur souhaitant adapter un tel texte, mais les nombreux auteurs qui s'y sont essayés savent que c'est une gageure.

De prime abord, la ligne claire d' I.N.J. Culbard peut surprendre dans ce genre de récit où il est plus habituelle de rencontrer un trait dur, tourmenté, expressionniste parfois, à la H. R. Giger. Pourtant, une observation attentive du graphisme froid et glacé de l'album laisse s'évaporer tout soupçon d'inadéquation entre le dessin et le thème. La ligne claire poussée à l'extrême répond au dépouillement des lieux. Les couleurs en aplat, souvent assez vives et tranchées, soulèvent la même interrogation. La lecture des pages défilantes apporte parfaitement son lot de dégoût et de frisson. Le parti-pris graphique et chromatique s'avère alors parfaitement plausible. La dernière partie de l'album vire même à l'exercice de style tellement les planches sont claires, étincelantes et percutantes. Cependant, cette froideur peut laisser le lecteur indifférent à l'histoire, il risque de ne jamais s'y projeter. Il faut sans doute un effort, peut-être important, pour que le style de l'album séduise, d'autant que l'intrigue peine à démarrer. L'intensité et le suspens monte crescendo mais sur un tempo lent pour laisser finalement le lecteur un peu dubitatif. Les explications scientifiques, les questionnements philosophiques et cosmogoniques compliquent quelque peu l'aboutissement de l'histoire.

Les non-initiés à l'univers de Lovecraft risquent de se perdre dans le flou des étendues glacées d'Antarctique. Une chose est sure, en lisant l'album, l'envie de découvrir le texte original s'impose rapidement comme une évidence.


Les montagnes hallucinées





Erik67 Le 04/09/2020 à 23:30:07
Je commence à connaître petit à petit grâce à la bande dessinée l'oeuvre de Lovecraft. Il faut dire que de son vivant il n'avait jamais connu le succès tel un poète maudit. Je dois reconnaître qu'il avait le talent pour distiller des ambiances pesantes et claustrophobiques assez inquiétantes. Voilà pourquoi il va influencer d'autres auteurs et quelques cinéastes amateurs du genre frisson.

Cette nouvelle se passe sur un continent presque méconnu des hommes à savoir l'Antartique. Elle a été écrit dans la dernière partie de la vie du romancier d'épouvante et de littérature fantastique. Cependant, cette oeuvre se distingue car elle introduit des notions scientifiques qui apportent presque une crédibilité.

Il faut un peu connaître L'Appel de Cthulhu ainsi que le mythe du Necronomicon afin de pouvoir bien apprécier la portée des montagnes hallucinées. Le son qu'on entend des montagnes hallucinées résonne dans les têtes. Une rumeur, reprise par les médias, veut que le bloop soit situé aux alentours de 50° S 100° W, ce qui situerait le bloop a moins de 2000 Km de la ville fictive de R'lyeh, imaginée par H. P. Lovecraft. Comme quoi, la réalité peut rejoindre parfois la fiction.

Les montagnes hallucinées
 
 
Les montagnes hallucinées
 
 
Les montagnes hallucinées
 
 
Les montagnes hallucinées
 
 
Les montagnes hallucinées
 




Tags : Les montagnes hallucinées, les chefs d'oeuvre de H. P. Lovecraft, Gou Tanabé, Sylvain Chollet, L.O.B.E., M, fantastique, Bibli Yvoir
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#Posté le lundi 09 mai 2022 08:30

Modifié le mardi 24 mai 2022 04:58

La grande peste 1: Le quatrième cavalier



Baltus jeune chevalier hospitalier est embarqué sur un vaisseau pour combattre les Maures en Méditerranée.  Avec ses compagnons d'armes, il monte sur un navire byzanthin complètement anéanti, Dans la cabine du capitaine, Baltus se saisit d'un objet enfermé dans-une chasse, qui sur sa face montre un labyrinthe et sur son verso un miroir qui en projetant son image déclenche un cataclysme, éclairs dans le ciel, invasion de rats et venue d'un chevalier exterminateur.  Est-ce un rêve, une réalité, .  Récupéré dans l'épave de son navire échoué par un ermite, il est soigné des bubons de la peste et se voit le seul survivant de l'équipée, mais très vite il est rejoint par son cavalier destructeur et s'enfuit. A Véroges, village du Saint Empire qui l'année suivante en 1349 sera rattaché à la France, la peste fait des ravages.  Jeanne apprend à sa fille la vertu des simples.  Jusque maintenant le village l'a bénie, mais la peste fait changer les mentalités,; le clergé suivit par les dignitaires  pensent au jugement de Dieu et détournent le problème de manque d'hygiène et de promiscuité sur celle qui les ont sauvés.  Jeanne est lapidée en tant que sorcière sous les yeux de sa fille Alixe qui éduquée dans le service aux autres tombe des nues et d'incompréhension face à cette violence, elle s'enfuit poursuivie par les villageois et le baron à cheval.  Pour sauver sa vie, elle tue le chien du baron et l'affronte, mais devant sa détermination par crainte d'un maléfice, lebaron s'enfuit. Alixe veut trouver refuge chez son ami Christian, mais même lui la traite de sorcière. Face à cette catastrophe, elle prend la route alors que le village s'enflamme suite,  sans doute, à la destruction par le feu des cadavres qui a propagé les flammes sur celui-ci. Avec ces temps troublés, la chasse aux sorcières fut mais aussi la naissance de groupes de fanatiques dont celui des Flagellants.  C'est à Spolète que Baltus le marin hospitalier  les rencontra.   Pour trouver une solution à sa vie et à la mort qui l'accompagne, il entre dans la secte sous les ordres de Humbert qui profite que Baltus a survécu à la peste pour l'enrôler et inviter sous les gens de la ville à prier. Cependant la peste; malgré que la ville soit isolée, malgré les processions envahit l ville.  Devant cet afflux de mort, Humbert désigne les juifs comme responsables et construit un bûcher pour les brûler.  Baltus s'interpose et annonce la venue des cavaliers de l'apocalypse.  Le chevalier noir et ses rats fondent sur la ville.  Baltus comprend que c'est après lui que la mort en a et s'enfuit entraînant derrière lui le chevalier qui délaisse la ville et la peste d'arrête.  Pour ne pas être rattappé, Baltus se jette du haut d'un pont dans le torrent.  Réalité, folie, divagation tout est mélangé. Alors que Baltus quitte Spolète pour le nord, Alixe errait dans le duché de Milan. En se baignant elle assiste à la conversation de deux lavandières dont une avait été violemment frappée.  Devant cette violence, elle décide de gagner leur village Oligieri. Accueillie par deux pendus et une troupe de soudards qui n'avait pu regagner Milan puisque close et intacte du mal et qui faisaient la loi pour satisfaire leur libido et leur cupidité, elle se fait passer pour une couisine "Franscesca", elle est adoptée par les deux lavandières.  Devant la violence, Alixe décide de monter un stratagème, et de relancer la fête du grand feu de la Saint Jean.  Toutes les filles du village maltraitées par les soudards,  sont de connivence.  Alixe, avec ses plantes endors la méfiance des soldats au point que le jour de la fête, béats comme des moutons, il se font égorgés par les vestales.  Une fête orgiaque s'en suit.  Le lendemain Baltus entre dans le village où chaque émerge.  Il croise Alixe et lui demande où se trouve le savant Alexander Daverio que lui avait recommandé Humbert le Flagellant.  Celui-ci le reçoit et examine, l'objet récupéré par Balrtus sur le navire et dont la face miroir lui cause des problèmes. Après une nuit de recherche, Daverio, comprend que ce labyrinthe est synonyme d'envoûtement et de mort. IL veut déruite ce miroir de pierre, mais Baltus intervient.  Daverio meurt dans la chute sous les yeux de Alixe qui ramasse l'objet de danger, le regarde, le rend à Baltus et l'omose se crée, Baltus et Alixe sont réunis... mais pour quel destin?


Ce récit construit en chapitre comme un roman présente deux héros: l'un Baltus chevalier de l'ordre des hospitaliers, et l'autre Alixe une jeune fille, initiée par sa mère à l'art des plante qui vont vivre de manière différente la problématique de l'épidémie de la peste apportée par les Gênois sur le sol Italien en 1348, pour finir par se rencontrer dans le village de Oligieri, l'un cherchant à comprendre le mal qui le ronge et l'autre à venger sa mère accusée et lapidées pour sorcellerie par les religieux et les féodés . Alixe, jeune fille campagnarde passe en un instant de l'innocente au service de tous à la victimisation imposée par le monde humain.  Son aterrisage est brutal, elle va se servir de son savoir initié par sa mère comme une arme pour détruire tout ce qui représente pour elle un danger, se transformer de dame des plantes  en sorcière. Elle se servira de ses charmes , son savoir, , sa dignité pour emballer ceux qu'elle veut oxcir comme une mente religieuse.
https://egeriebd.skyrock.com/3349022864-Sorciere-7-Alixe.html
 
La grande peste 1: Le quatrième cavalier

Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes.

La grande peste 1: Le quatrième cavalier


Septembre 1347, une frégate de l'ordre des chevaliers hospitaliers patrouille en mer Méditerranée afin de traquer les infidèles et de rendre sûre la navigation des marchands chrétiens. Sur le pont, Roscelini raconte ses exploits de vieux combattants à Baldus, un pied tendre. Seulement, le petit n'est pas dépourvu d'expérience. Il était sur le Buzard. Le navire que les Turcs ont ravagé, celui-là même où un seul survivant a été chargé de conter la férocité des guerriers ottomans. Soudain, un bâtiment byzantin est repéré et aussitôt abordé. Le silence. Plus d'âme qui vive. Tous les corps sont rongés par la pestilence. L'intrépide éphèbe, mouchoir sur le nez et torche à la main, pénètre dans les appartements du Castepan. Le capitaine est décédé en serrant contre lui un coffret en or richement décoré. À l'intérieur, une sorte de médaillon dont une face représente un labyrinthe et l'envers un miroir. Lorsque Baldus porte son regard sur l'objet, le tonnerre se met à gronder, les rats sortent de chaque recoin du bateau et un mystérieux cavalier apparaît.

« Et je vis un cheval de couleur pâle et celui qui le montait se nommait la Mort et l'Enfer le suivait. » Saint-Jean, livre de l'apocalypse, 6 : 8.

Éric Stalner et Cédric Simon construisent un récit choral autour des destins de Baldus et d'Alixe. Cette dernière est condamnée par la vox populi à errer loin de sa terre natale en raison des talents d'apothicaire de sa mère. Elle a survécu, contrairement à sa sorcière de génitrice. Et elle nourrit, de facto, une profonde haine à l'endroit des hommes. De l'autre côté, le frère hospitalier a miraculeusement échappé à un massacre qui tient du surnaturel. Mirage ou clairvoyance, il est poursuivi par un des cavaliers de l'apocalypse. Dans leur fuite respective, la libertaire comme le religieux affrontent tous les archétypes de l'obscurantisme de l'époque, de la femme dont les actions sont dirigées par le Diable aux Juifs boucs-émissaires ayant tué le fils de Dieu. De cette manière, la narration est émaillée de scènes consacrées aux flagellants qui rejouent la Passion du Christ, à la manie dansante qui sévit dans les villages du nord de l'Italie ou encore aux terribles pogroms qui ravagent la communauté des enfants d'Abraham. Comme attendu, ces deux personnages se rencontrent au terme du présent ouvrage, laissant planer bon nombre d'interrogations sur la suite à venir.

D'une incroyable productivité, Éric Stalner réalise presque trois albums par an et toujours en maintenant un niveau élevé d'exigence. Sa ligne classique et réaliste s'accommode parfaitement au Moyen-âge tardif. Dès les premières planches, l'illustrateur reproduit admirablement une embarcation sous plusieurs angles. Il donne ainsi le ton et poursuit tout au long de l'opus sur cette belle lancée graphique. Opportunément, l'éditeur les Arènes a complété cette parution d'un carnet de croquis permettant aux lecteurs d'apprécier le trait du dessinateur, sa gestion des noir et ses déliés. Quant à la mise en couleur de Claudia Palescandolo, elle est à l'avenant. Avec une palette réduite et sans fioriture, elle contribue à la restitution historique et renforce l'emprise du récit dans le réel.

En rappelant périodiquement des points d'histoire, Le quatrième Cavalier, premier volume de La Grande Peste tente le jeu subtil d'évoluer entre l'ésotérisme et la simple folie. Mais les esprits chagrins seront-ils suffisamment nourris de cartésianisme ?
Par Y. Machado
 
La grande peste 1: Le quatrième cavalier

Touriste-amateur Le 03/01/2022 à 12:19:52
Cet avis porte sur les 2tomes lus "dans la foulée".
N'étant pas trop "histoire gore, violente" , j'ai hésité et finalement j'ai franchi le pas. Bien m'en a pris!
Et fait, cette "Grande peste" n'est que le support pour narrer l'histoire d'un illuminé et de celle qui croit cependant en lui.
Le scénario est bien construit, le dessin précis.
J'ai apprécié les rappels historiques.

Parfait!

La grande peste 1: Le quatrième cavalier

Erik67 Le 12/12/2021 à 09:40:01
On se plonge directement autour d'un navire qui traque les pirates afin de rendre plus sûre la navigation en Méditerranée. Je dois dire que les premières pages sont assez terrifiantes pour nous plonger dans l'horreur.

Cette maladie qu'est la peste a fait beaucoup de morts en Europe en décimant près d'un tiers de la population soit à peu près 25 millions de personnes selon les historiens. C'est énorme surtout si on compare à l'actuelle épidémie de COVID. Il est clair qu'il n'y avait pas encore les progrès de la médecine. Pour autant, parfois la science ne permet pas de venir à bout de chaque épidémie.

On voit comment la propagation d'une maladie peut avoir lieu d'un animal qu'est le rat à l'humain puis entre les humains. L'enfer avec son cortège de morts se déplace, c'est un peu cela l'image.

On va progressivement comprendre au fil des chapitres bien séparés qu'il s'agit de suivre le destin de deux personnages à savoir Baldus et Alixe qui vont se rejoindre à la fin de ce premier tome. A noter que les auteurs ont fait dans l'originalité au niveau de la construction de ce récit fleuve.

J'ai bien aimé les explications qui sont données dans les intermèdes sur la situation de l'Europe pendant cette période assez troublée. Ainsi, on apprendra que l'âge d'or de la chasse aux sorcières n'a pas été le Moyen-Age comme on aurait pu le croire mais la Renaissance. Il y aura d'autres choses assez intéressantes à découvrir dans le même registre. Bref, cela a été assez instructif également comme lecture.

Un mot sur le graphisme pour dire qu'il m'a tout à fait convenu avec de belles planches et un souci du détail dans les décors. Cela a rendu la lecture fort agréable. On pourra relever également une excellente mise ne page et une belle colorisation de l'ensemble pour tenir compte des ambiances. Bref, sur la forme, que du bonheur.

Certes, cette lecture fait écho à ce qui se passe actuellement comme pour rappeler que les épidémies ont toujours existé dans l'histoire. Dans ce contexte, c'est toujours intéressant de voir comment ont réagit les gens il y a quelques siècles contre le fléau de la grande peste.

La grande peste 1: Le quatrième cavalier

Saigneurdeguerre Le 19/09/2021 à 20:59:17
Bienvenue en l'an de grâce 1347... Enfin... Bienvenue... Bienvenue... Pas si sûr que ça...
Baldus et ses frères Hospitaliers naviguent en Méditerranée. Leur mission ? Expurger le « Mare Nostrum » de la présence des Turcs. Sur leur route, une galère... Une galère byzantine... Une galère qui se laisse facilement aborder... Et pour cause... Ils sont tous morts à bord ! L'air de la mer ne saurait chasser la pestilence qui règne sur le navire. Dans sa cabine, le cadavre du capitaine s'accroche à un coffret, comme si, même mort il voulait interdire à quiconque de s'en emparer... Baldus le saisit... L'Hospitalier l'ouvre. Et...:

J'aurais pu passer un excellent moment de lecture si l'auteur, Cédric Simon, s'en était tenu à des faits historiques et nous avait narré la grande peste de 1348 à travers un chouette récit d'aventures réalistes. Mais voilà, un peu d'ésotérisme et de fantastique, un peu beaucoup même, lui ont paru de circonstance pour rendre son récit plus intéressant. Et c'est là que j'ai décroché et que je me suis ennuyé plus d'une fois. Le découpage de l'histoire finit par perdre le lecteur à cause de cette manie de certains auteurs de vouloir glisser de la magie (ou de la sorcellerie, ou un châtiment divin) dans un récit où les faits historiques suffisent amplement à l'histoire. Je n'achèterai donc pas le deuxième et dernier tome de ce récit finalement plus fantastique qu'historique malgré les qualités indéniables du dessin d'Eric Stalner (qui a aussi participé au scénario). Claudia Palescandolo réalise une belle mise en couleurs.

Amis sorciers, exorcistes et autres mages, ce livre est fait pour vous. Historiens et autres passionnés d'authenticité passez votre tour !
 
 La grande peste 1: Le quatrième cavalier
 



bd91130 Le 24/05/2021 à 20:00:54
Très décevant !
La mise en page est splendide (comme souvent chez Stalner), le dessin superbe, un peu flamboyant peut-être, dans l'ensemble un régal pour les yeux, et le contenu est ... indigent ? L'Histoire - celle avec le grand H - sert juste d'alibi pour un récit qui se noie dans l'ésotérisme mâtiné d'un peu de fantastique. J'avais pensé le thème intéressant, au final j'ai trouvé le scénario presque hors sujet. Très dommage.
 
 
 La grande peste 1: Le quatrième cavalier



Halage Le 21/03/2021 à 12:08:53
Déçu !
Une seule remarque : mais pour quoi intituler cette BD La grande peste ? On est plutôt face à une BD fantastique qui s'égare en disgressions narratives sans intérêt, l'excellent dessin de Stalner n'arrivant pas pas à porter un scénario défaillant.
 
 
 La grande peste 1: Le quatrième cavalier



Johnny Fletcher Le 28/02/2021 à 01:06:03
Eric Stalner était pour moi jusqu'à présent simplement un nom d'auteur. Je feuilletais parfois ses albums depuis une trentaine d'années mais je n'en avais encore jamais acheté un seul. Et puis l'autre jour, une librairie que j'aime fréquenter venait de mettre en pile ce premier tome de la grande peste. La couverture était aguicheuse. Deux minutes plus tard, je l'achetais.
La lecture de cet album achevée, l'idée que j'avais de ce dessinateur / auteur avait subitement et définitivement changé. Comme quoi il faut parfois se méfier de soi même si on ne veut pas passer à côté d'un beau livre.

Eric Stalner est un dessinateur qui possède un sens de la mise en scène et du rythme graphique évident. Il promène le lecteur dans chacune de ses planches avec une grande fluidité. Tout coule, tout est limpide, tout s'appréhende aisément. Sa deuxième grande force est l'expressivité des visages des personnages. Les trognes sont caractérisées, les sentiments, sensations et humeurs s'y lisent avec une rare évidence, on y croit sans difficulté. Il sait comment cadrer chaque point de vue de son récit, où et comment y placer choses et personnages. Cela donne l'impression d'un grand naturel et d'une évidence pour nous donner à voir et à comprendre au mieux l'histoire qu'il déroule sous nos yeux. Ses décors racontent eux mêmes plein de choses sur l'atmosphère du récit. Tout cela est merveilleusement incarné et vivant. Ni tout à fait réaliste, ni vraiment caricatural, le style d'Eric Stalner est à mi chemin avec beaucoup de cohérence graphique. Les scènes nocturnes sont par ailleurs impressionnantes; la nuit devient presque palpable pour le lecteur (le travail de la coloriste y est sur ce point pour beaucoup). Bien sûr tout n'est pas parfait car le style ici adopté est plus jeté que dans l'oiseau rare par exemple, plus nerveux et sommaire aussi ce qui explique certaines cases ou planches moins léchées mais l'énergie graphique déployée est bluffante. Car la mise en couleur de Claudia Palescandolo, celle-là même qui avait sublimé le dessin de Luigi Critone dans Aldobrando, apporte beaucoup dans la construction des ambiances avec une gamme de couleurs assez réduite. Elle a l'art de donner un relief lumineux aux visages ou de faire ressentir la nuit et la pénombre avec justesse et délicatesse.

Le scénario quant à lui est une franche réussite. Chaque séquence étant conçue comme un tout qui pourrait se suffire à lui même, on avance dans le récit en enchainant les satisfactions comme si dix histoires nous étaient racontées dans un grand récit qui demeure plein de mystère. On y prend conscience des impérieuses incidences que cette terrifiante épidémie de peste débarquée en 1347 a pu avoir sur ce monde médiéval. Comment, au delà de la mort elle même, cette maladie a affecté toute une société.
Les dialogues bien troussés sonnent justes et n'en font jamais trop. On s'instruit, on s'interroge, on s'inquiète, on s'émerveille, notre curiosité est sans cesse piquée; c'est là à mon sens la description d'une ½uvre de fiction réussie, lorsque les ombres projetées sur le mur nous donnent l'illusion d'apercevoir la vie elle même. Ce premier volume de La grande peste est une très grande réussite et surtout un très bel album.






Tags : La grande peste, le quatrième cavalier, Stalner Éric, Simon Cédric, Les Arènes (Les Arènes BD), 2021, Ésotérisme, Histoire, femme sorcières, Femme de caractère., Alixe, Bibli Yvoir, G
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